La protection des eaux souterraines est assurée par les tubages en acier et le remplissage de ciment de l’espace annulaire entre les tubes. Dans les premières centaines de mètres où se trouvent les aquifères d’eau douce potentiels, un minimum de deux tubes d’acier et de deux épaisseurs de ciment assurent que les eaux géothermales ne peuvent pas entrer en contact avec l’eau douce de ces formations géologiques.
A la fin de la cimentation de chaque section, des mesures et des tests sont réalisés pour s’assurer de l’étanchéité de l’ouvrage.
Durant toute la durée d’exploitation des forages, une surveillance (chimie de l’eau, passage de sondes) sera effectuée afin de prévenir les phénomènes de corrosion. Il s’agit non seulement d’une
exigence de protection de l’environnement, mais également d’une nécessité économique afin de préserver l’intégrité du forage, celui-ci représentant l’outil de production de l’exploitant de la
centrale géothermique.
Les problèmes de corrosion des tubages sont connus et reconnus de longue date. Il ne s’agit pas de les minimiser, car une surveillance ou un entretien inadéquat peuvent, dans certains cas, mener
à des fuites. Il est par contre essentiel de rappeler que l'ouvrage de Haute-Sorne sera surveillé et qu’il existe des solutions contre la corrosion (comme, par exemple, l’emploi d’inhibiteurs de
corrosion, tels qu’utilisés dans la région parisienne ou pour l’exploitation géothermique de Riehen, à Bâle.)